Pour réussir dans le petit élevage !
Rien ne pourra remplacer les connaissances acquises par sa propre expérience. Seule la pratique permet au point de vue technique, une application judicieuse des méthodes d'élevage basées sur des données théoriques. C'est au cours d'expériences que l'esprit d'observation et 1'intuition se développent. Par la suite il faut adopter ses expériences aux circonstances si complexes et si variables, qu'aucun livre ne peut prétendre donner comme définitives.
Dans une carrière d'éleveur, si tant est que l'on puisse s'exprimer ainsi, il faut se mettre en face des réalités pour pouvoir alors juger que l'élevage n'est pas un amusement, mais une occupation très sérieuse qui demande de l'action, de l'attachement et une surveillance constante. C'est au cours de la pratique qui nous force à voir chaque chose de près, que l'on observe le mieux une foule de faits, que l'on décèle telle affection, etc.…
Chercher à connaître les raisons de chaque chose, la valeur des races ou mieux des lignées, celle des sujets. C'est la un point capital de l'élevage si l'on désire obtenir des résultats.
Pour tout débutant qui possède le feu sacré, qui aime et veut pratiquer la cunicuniculture, non parce qu’il pense qu'elle exige peu d'efforts et d'argent pour rapporter beaucoup, mais parce qu'elle l'intéresse et qu'il désire y consacrer tous ses efforts, la réussite est presque assurée !
Il acquerra, s'il est studieux, assez aisément les connaissances théoriques, car aucun préjugé, aucune idée préconçue, aucune méthode ancienne ne s'opposeront à l'assimilation des méthodes nouvelles d'élevage. L'assimilation de ces données théoriques et pratiques nouvelles est plus difficile peur celui qui à suivi jusqu'à présent des méthodes d'élevage routinières, et si, par principe, il nie ce qui se présente comme un progrès, surtout s'il ne saisit pas toute l'importance d'un logement clair et hygiénique, d'une alimentation judicieuse, de soins répétés, d'efforts soutenus, pour obtenir des sujets sélectionnés tout le rendement qu’ils peuvent donner.
Une autre condition essentielle est, dès le commencement le choix des sujets de très bonne origine. Il importe de n'avoir qu'une race et une variété, car il est pratiquement impossible de mener de front avec tout le soin voulu, l'élevage de plusieurs races ou de plusieurs variétés. Il en est fatalement une à laquelle on n'attache plus particulièrement de l’importance et qui est conduite avec un soin jaloux, mais les autres ?...
En éleveur consciencieux, nous les suivrons correctement, cela ne suffit pas, car le goût n'y étant pas, le résultat obtenu sera certainement inférieur à celui acquis avec la race ou la variété préférée. C'est la un fait psychologique indéniable et que connaissent bien tous les éleveurs expérimentés.
Quelle race ou variété faut-il choisir ?
Cela sera évidemment -en-rapport-avec le-but que vous visez. Si vous recherchez uniquement le rapport, choisissez une race et une variété bien "fixée" robuste et ne vous attardez pas avec des races et variétés aux caractéristiques merveilleuses. En ce qui concerne "les lapins Rex" celle-ci offre une multitude de variétés, pouvant satisfaire les goûts les plus difficiles, mais certaines variétés n'offrent pas pleine réussite dès le premier accouplement, tel est le cas chez les dalmatiens, les zibelines, les russes, ect...L'accouplement est déjà difficile en variétés unicolores d' obtenir des sujets de valeur et de haute performance, c'est généralement pourquoi, il est conseillé de ne pratiquer l'élevage que d'une seule variété, et en commençant par une variété unicolore.
II est bien évident, qu'une variété à dessins est d'une curiosité extraordinaire, mais qui parfois apporte grande déception. Ce sera à l'éleveur de corriger ces lacunes en trouvant les bons accouplements, et de ne jamais perdre courage, mais de garder les deux pieds sur terre !